28 Jan L’HISTOIRE D’HYGIENE OFFICE
L’histoire d’ Hygiène Office :
LE GOÛT DES AUTRES…
Le succès d’Hygiène Office se fonde sur un cocktail d’audace, d’innovations et d’intuitions. Le tout agrémenté de beaucoup d’altruisme, de bienveillance et d’esprit de famille.
Edmond Charles Vieillemard décide de partir pour Conakry (Nouvelle-Guinée) avant de rejoindre le Tchad puis remonte à Paris à la trentaine et tombe amoureux de Lyda. De cette union naitra leur fils unique Eric en 1961.
La création d’Hygiène Office : volonté et audace
A son arrivée en France, il est recruté comme directeur d’exploitation d’une entreprise de bâtiment. Outre la construction d’immeubles clés en main, ce groupe proposait des services associés. Parmi eux, la dératisation, créneau quasi inexploité au regard de l’importance des besoins de l’époque. Quand Edmond se fait licencier à une cinquantaine d’années, il décide de fonder sa propre société en dératisation, d’abord en tant qu’artisan en 1975, puis en société en 1977. Hygiène Office est née. Quand tombent les premiers chantiers, il embauche pour quelques heures un jeune qui travaillait à côté de chez lui, sur les marchés.
Croissance économique par l’humain
L’activité va dès lors évoluer au gré des besoins, de l’expérience, des clients et des savoir-faire des salariés.
Eric est d’abord recruté en 1982.
” A l’époque, je suivais sans grande conviction un BTS en électronique. J’avais commencé à travailler pour Hygiène Office en job d’été. Et peu à peu, je m’y suis investi. Doté d’un esprit pragmatique, j’ai avancé pas à pas dans cette profession, encouragé par mon père.” remarque le fils Vieillemard.
L’histoire d’Hygiène Office c’est déja dans “les 3D” : Dératisation (souris, rats, taupes, nuisibles…), Désinfection (bacs à sable, locaux, débarras, traitement contre la gale…) et Désinsectisation (charançons, chenilles processionnaires, guêpes, frelons asiatiques, fourmi, puces, blattes, mites, etc.). Dans un premier temps, beaucoup de clients évoluent dans l’agroalimentaire.
En 1987, Eric fait intégrer la société à une démarche de certification dans le traitement du bois, secteur qu’il souhaite développer. Le résultat d’une rencontre déterminante avec Michel Germond va permettre à Edmond et Eric de détourner une technique de l’agroalimentaire. Restaurateur de mobilier ancien, Michel cherchait une façon de protéger les sièges des mites et des vrillettes (foreuses de bois), sans utiliser trop de temps ni de produits chimiques. Or, Eric avait appris la fumigation, procédé qui permettait de tuer les larves, œufs et autres insectes mêlés aux graines de céréales. La technique s’avère très efficace et Hygiène Office devient précurseur dans la protection du patrimoine culturel et mobilier. Une façon d’apporter ses services aux Musées les plus prestigieux.
Avec les recrutements, la société continue d’ajouter de nouvelles cordes à son arc comme l’hygiène de l’air (vms vs …) développée grâce au savoir-faire de Bruno Bordio dans les années 90.
« Les crèches par exemple, après des épisodes de gastro entérite ou autres épidémies, ont fait appel à nous pour nettoyer les locaux et les ventilations. A l’époque, comme les repas étaient majoritairement préparés sur place, nous étions aussi chargés de nettoyer les hottes de cuisine » se souvient Isabelle (cf. témoignages), “la fille de la maison”, deuxième grande figure recrutée dès 1983, à la sortie de son école de comptabilité.
Gérard va aider à développer une quatrième branche à l’activité de l’entreprise : l’assainissement, le pompage et le curage, qui représentent aujourd’hui ¼ du chiffre d’affaires. A l’époque seule la désinfection des vide-ordures étaient vendues par Hygiène Office.
La croissance d’Hygiène Office résulte donc d’une succession de recrutements pertinents et aussi d’écoute des parties prenantes comme les fournisseurs et les clients. ” Assez hors système, nous misons plus sur le savoir-être et le relationnel que sur les lignes d’un CV. Si le regard est clair, le propos cohérent et que des étincelles d’intelligence fusent dans le regard, j’embauche. Ensuite si un salarié de la “bande” nous demande d’intégrer un proche en difficulté, nous faisons confiance… dès lors qu’il veut travailler. Bien sûr, nous avons fait des erreurs de casting car rien n’est plus incertain que l’humain… Mais globalement, nous nous sommes peu trompés” résume Eric.
Installation à Wissous(91), départ d’Edmond et arrivée de Corinne
L’entreprise, initialement basée à Vitry-sur-Seine, s’installe en 1985 à Wissous (91), grâce à un client qui trouve ces locaux atypiques.
Quand Edmond prend sa retraite en 1992, Eric prend naturellement la suite et propose à son épouse chef de mission en expertise comptable et commissariat aux comptes, de venir l’aider. En 1996, Corinne accepte d’intégrer l’entreprise.
L’organisation s’est faite très naturellement. Ici rien n’est cloisonné, souligne Eric. “Il est mon mari, mon associé et mon meilleur ami. Nous échangeons sur tout et nous écoutons beaucoup.” confie Corinne.
La géographie des bureaux et leurs portes toujours grandes ouvertes confirment cette ouverture réelle et symbolique. Plutôt chargé de l’opérationnel et commercial, Eric confie plutôt à Corinne les fonctions organisationnelles et marketing. Éric m’a demandé « occupe-toi de la communication et du marketing”. Je n’avais pas fait d’études en ce domaine, nous avons progressé de façon empirique : plaquettes, logo, site internet…nous avons avancé pas à pas grâce à un cousin designer”. Techniquement, la société était pionnière dans de nombreux domaines mais sur le plan administratif et gestion, il y avait beaucoup à faire. Avec Isabelle, nous avons travaillé d’arrache-pied pour rattraper les retards, archiver, remettre tout à plat ; réorganiser la société sur le plan comptable et informatique. Isabelle, c’est l’ancrage historique de cette société, elle est mon bras droit, mon bras gauche et nos jambes » commente Corinne. “Pour mettre en place des procédures, mon expérience d’auditeur de cabinet a été primordiale. J’ai aussi formalisé la partie commerciale, mettre en place le B.A.-BA comme un fichier clients par exemple qui n’existait que sur des fiches cartonnées. J’ai formé Isabelle au tableur, puis à la paie et au social ”
Le développement d’Hygiène Office s’accélère dans les années 1990 et 2000, notamment avec l’importance grandissante accordée par les entreprises et les syndics d’immeuble à l’hygiène.
« A une certaine époque, avoir des cafards dans un restaurant ou un appartement ne choquait personne ! Aujourd’hui, les normes et les exigences ont heureusement beaucoup évolué » remarque Corinne.
“Rien n’est constant sauf le changement”
En 2011, la société wissoussienne développe encore son offre. “Sur le Salon du Patrimoine culturel, Christophe Gomas, patron de Bepox charpente, nous propose de racheter son entreprise. Ils faisaient des choses magnifiques dans le domaine des charpentes, escaliers, portes cochère, poutres et autres ossatures en bois. L’homme qui vient de subir un AVC souhaite transmettre son entreprise dans les meilleures conditions pour ses salariés. Corinne, directrice générale y voit de suite une opportunité de croissance externe et convainc Eric. Grâce à mon expérience de fusion acquisition, nous avons audité les comptes l’entreprise avec ma sœur Anne. Nous avons acheté l’entreprise avec un engagement du vendeur de nous accompagner ” résume Corinne. Anne en prendra la gérance.
A mesure que les expertises techniques s’étoffent, les clients se diversifient : immeubles, entreprises, collectivités publiques, établissements, entrepôts, particuliers.
Tous ont besoin de se débarrasser des nuisibles. “C’est une partie noble et passionnante de notre métier : apporter des solutions sur-mesure en fonction des clients. Par exemple quand nous sommes intervenus dans le cadre du projet présidentiel du musée du quai Branly en 2003 (*initialement Musée des Arts Premiers impulsé par Jacques Chirac). Eric s’est associé à des chercheurs, des ingénieurs, des laboratoires afin de trouver les meilleures solutions possibles. Objectif : préserver les splendides et rares collections, souvent en bois, qui allaient être exposées”. La technique de privation d’oxygène dans des enceintes industrielles, anoxie dynamique a vu le jour grâce à son travail et sa ténacité.
Sensible à la thématique environnementale, la société propose depuis 2013 “Ice-tech”, un procédé de désinsectisation totale par le froid, contre les parasites du bois et du textile, sans aucun composant chimique.
Objectif : réduire au maximum le recours aux substances toxiques et adopter une politique durable au sens large (véhicules propres, recyclage des déchets…).
Depuis les accords de la COP 21, Hygiène Office travaille aussi avec un chercheur sur le sujet de la purification de l’air.
Les murs de cette modeste ferme renferment des anecdotes par centaines. ” Nous nous souvenons de ces œuvres d’art contemporain que nous devions traiter et qui nous laissaient assez perplexes tandis que certains s’extasiaient (un rideau de steak, un mur de morue séchée) ; de cette tapisserie d’Aubusson en état de décomposition avancé…Ou d’une œuvre de Gauguin arrivée dans l’entreprise en fourgon blindé…” .
Des engagements patronaux
Eric est le Vice-Président de la CS3D (Chambre syndicale des 3D). Cela permet d’être informé des évolutions techniques, de travailler sur les accords de branche, de connaître ses concurrents et néanmoins confrères. Il est aussi Président du comité de marque du FCBA, Ctba+.
Corinne est Conseillère au Conseil économique social et environnemental de la Région Île-de-France (CESER), élue à la Chambre de commerce et d’industrie de l’Essonne et de la Région Paris-Île-de-France et est engagée dans l’association des femmes chefs d’entreprises FCE.
Leur motivation ? Changer les choses, être moteur dans le développement économique et social. Eric et Corinne aiment la force de la dynamique associative au service du bien commun.
Leur phrase fétiche : «un patron qui sort est un patron qui s’en sort”
Un humanisme très concret
Pourquoi un tel succès malgré la multiplication des concurrents sur le marché des 3D ?
“Indéniablement ce sont nos salariés ! Ils sont bons et se sentent bien ici. Ici pas de problème de turn-over. Un salarié qui entre chez nous, en général veut y rester” constate Corinne. Il faut dire que règne ici une ambiance chaleureuse et non feinte. Ici c’est boulot, écoute et bienveillance…
“Les salariés sont à l’écoute les uns les autres mais aussi à l’écoute des clients, qui arrivent la plupart du temps par le bouche à oreille. En somme, ici, il fait bon vivre”.
Une stratégie de développement ? “Aucune ! lance Corinne en riant. Nous avançons au fur et à mesure des personnes que l’on recrute et des besoins exprimés par nos clients et la société. Et au cas par cas nous nous évertuons collégialement à leur fournir les meilleures solutions.
En 2017, les Vieillemard pour fêter les 40 ans d’Hygiene Office ont emmené tous leurs salariés en week-end moto neige et chiens de traineaux.
Salariés heureux, patrons heureux et inversement. Chez Hygiène Office, on nage ainsi en plein cercle vertueux.
Avec toujours ce fil rouge : l’altruisme. « Depuis l’enfance, j’ai toujours été au service des autres. Dans ma famille paternelle, on gardait toujours une assiette pour le pauvre. Je me suis aussi investie il y a des années auprès de Restos du cœur.” raconte Corinne. De cette générosité, elle ne tire aucun honneur, elle veut juste expliquer qu’en s’impliquant dans cette entreprise, à travers une politique sociale qui fait place à l’intégration et à la seconde chance, elle est cohérente avec ce qu’elle est profondément.
“Et puis, nous aimons rendre service aux autres, apporter des solutions à nos clients. Et c’est vrai que nous les débarrassons de choses très désagréables, toxiques ou nuisibles ; nous arrivons parfois comme des sauveurs ! Le mythe des héros face à l’adversité est en place pour raconter autant de belles histoires.
Plus discret encore, Eric ne tire aucune gloire du succès d’une entreprise qui a multiplié son chiffre d’affaires par 4 en 20 ans, arrivant à 3.3 M€ en 2016. “Notre parcours résulte juste d’intuitions et de logiques, de bon sens et de rencontres. J’ai eu beaucoup de chance même si j’ai su la provoquer. Alors je ne ressens pas de fierté particulière. Je suis simplement satisfait d’avoir fait de ce business une entreprise humaine. Nous apprenons à nos salariés à aimer les gens. Ma fierté c’est peut être quand j’entends de la part d’un salarié “jamais je n’aurais cru que je serai heureux de bosser un jour”, conclut le Président d’Hygiène Office.
Eric et Corinne Vieillemard veillent avec calme et bienveillance sur leurs salariés et leur entreprise, comme s’il s’agissait de leur propre famille.
Une famille qui en 2017 fête ses 40 ans.
Témoignages
Michel Germond, restaurateur de mobilier ancien, à la retraite.
“Les Vieillemard, des gens biens !”
J’ai rencontré Edmond Vieillemard en 1987 au salon des métiers d’art. Je fédérais alors un groupement de 10 métiers complémentaires autour de la restauration d’art. Je me souviens de ce Monsieur, qui allait de stand en stand déposer sa carte de visite. Pas choqué, j’étais plutôt surpris : je trouvais qu’il ne manquait pas d’air car personne ne faisait cela à l’époque. C’était en fait une excellente façon de se faire connaitre auprès des artisans qui pouvait avoir besoin de son concours pour préserver le bois des vrillettes. Sa solution qui consistait à traiter les meubles, dans un containers en le traitant avec des gaz m’a semblé très intéressante. Non seulement elle était très efficace mais aussi elle nous faisait gagner beaucoup de temps.
A l’époque il était le seul, au moins en Ile-de-France à utiliser ce procédé. Depuis, il a été copié et les techniques ont évolué, notamment avec les récentes techniques de froid qui m’impressionnent beaucoup.
Monsieur Vieillemard a mérité son succès : il était malin et performant. C’était quelqu’un de très bien que l’on voyait à chaque fois avec plaisir. Son fils lui ressemble beaucoup !
Rabah, chef d’équipe.
“Ici, pas de problème : que des solutions !”
J’avais 37 ans quand je suis entré chez Hygiène Office, un jour de Saint Valentin. Ce qui ne devait être qu’un intérim s’est transformé en un CDI qui dure depuis 16 ans, alors c’est comme une histoire d’amour qui dure. Ce qui me plait ici ? L’ambiance, le café chaud, les partages d’expériences qui apportent la polyvalence.
Notre richesse c’est le relationnel et le professionnalisme. Nous savons écouter le client et lui apporter la solution dont il a besoin : pas plus, pas moins. Je dis souvent aux équipes “Ne faites pas au client ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse”.
Gérard, responsable d’exploitation entré en 2001
Une grande communication interne !
C’est une entreprise où les dirigeants savent dé-compartimenter. Bien sûr, il y a des coups de gueule mais l’essentiel, et ce qui fonctionne vraiment ici, c’est que les informations circulent ! Notre point fort : nous sommes gentils et travaillons vite !
Pascal, chef d’équipe chez Hygiene Office entré en 1992
Toujours curieux de nouvelles techniques !
Edmond Vieillemard, je l’appelais tonton. C’est une boite familiale où tout le monde s’aide, il y a une véritable solidarité !
Isabelle, assistante de direction, entrée en 1983
Une entreprise humaine qui laisse sa chance
Monsieur Vieillemard m’a recrutée dès ma sortie de l’école, un BEP comptabilité. Puis j’ai passé chez Hygiène Office, mon bac et un BTS, grâce à la VAE (Validation d’acquis d’expérience) à la demande de Corinne. Je ne pensais pas rester mais ça bougeait tout le temps et ce mouvement me plaisait. Ici on se fait grandir les uns les autres, on s’ouvre les uns aux autres.
Régis, chef d’équipe assainissement, entré en 1989
“Une bonne ambiance, assez familiale”
Edmond était un homme droit et respectueux, avec des valeurs. Il poussait parfois quelques gueulantes mais 5 minutes après c’était fini. Je ne comprenais pas toujours une exigence que je trouvais parfois excessive à l’époque mais aujourd’hui, à 55 ans, je m’aperçois qu’il avait complètement raison.
Nicolas, technicien spécialiste des termites, 17 ans chez Hygiène Office
“Une entreprise humaine, qui laisse sa chance !”
Je suis entré chez Hygiène Office à 17 ans. J’avais des problèmes de comportement, j’étais un peu une petite brute. Je ne pensais pas rester longtemps mais j’ai été intégré, je me suis senti bien et je suis là depuis 17 ans maintenant. Ici ça communique énormément. On fait le boulot sereinement sans se prendre au sérieux.
Marcelle, secrétaire en retraite depuis 2016, 25 ans chez Hygiène Office
“Ma deuxième famille !”
Edmond Vieillemard était gentil et juste. Quand je suis entrée, il m’a dit qu’il fallait que je m’entende bien avec Isabelle qui était “la fille de la maison”. Je ne devais pas rester longtemps mais finalement suis restée 25 ans ! J’étais bien et quand on se sent bien, que l’on est bien entourée, on est heureux de se lever le matin pour aller travailler. Ici, les relations sont fondées sur la confiance. Je viens de partir à la retraite mais je sais que je reviendrai souvent.
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Millerot
Posted at 16:41h, 07 févrierPourquoi dans les tags les noms d’Edmond, Eric Vieillemard sont-ils dans les prestations
corinne
Posted at 18:12h, 14 févrierils ne sont pas dans les prestations mais dans les mots clés
aumaitre
Posted at 09:29h, 14 févrierbravo… et en plus vous êtes sympa… biz renaud